La définition des nouveaux horaires poursuit 3 objectifs :
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Fréquence
Objectif de créer des horaires cadencés, une amplitude horaire importante et un service renforcé en heures de pointe avec un train à la demi-heure
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Desserte
Objectif de desservir le maximum d’arrêts possible
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Les dessertes traversantes, sans changement de train en gare de Bordeaux
Ces lignes qui permettront d’aller d’Arcachon à Libourne et de Langon à Saint-Mariens-Saint-Yzan sont un gain de temps pour l’usager qui n’a plus à faire de correspondance à Bordeaux. L’arrêt en gare de Bordeaux durera quelques minutes.
Calendrier
La refonte des horaires s’effectuera progressivement à l’occasion de chaque nouveau service annuel, réalisé en Décembre de chaque année. Néanmoins, dès 2022 le tournant le plus important s’opère en termes d’améliorations horaires :
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la refonte des horaires des TGV Atlantique va impliquer une refonte des horaires des TER afin d’assurer les correspondances,
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la démarche d’optimisation du service prévue par la Région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de sa convention d’exploitation 2019-2024 avec SNCF s’appliquera sur l’étoile ferroviaire de Bordeaux. Cette remise à plat des horaires doit permettre d’augmenter le nombre de TER.
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le développement des dessertes traversantes Arcachon-Bordeaux-Libourne après l’avoir expérimenté sur 7 trains en semaine et 1 le weekend.
2028 marquera un second tournant dans la refonte des horaires avec la mise en place des dessertes traversantes Langon-Bordeaux-Saint-Mariens-Saint-Yzan.
Enfin, entre 2028 et 2030, la modernisation de l’infrastructure de la ligne du Médoc (Bordeaux/Pessac – Pointe de Grave) devrait permettre d’améliorer les horaires TER et d’augmenter les fréquences.
Les dessertes traversantes pour plus de connexions entre les territoires limitrophes
Dans un premier temps entre Arcachon et Libourne puis, entre Langon et Saint-Mariens-Saint-Yzan, l’arrêt se fera à Bordeaux sans changement de train. Le parcours se fera sans changement à Bordeaux. L’arrêt sera systématiquement marqué en gare de Bordeaux mais il ne sera plus nécessaire de changer de train.
Les dessertes Bordeaux-Libourne (41.1U) et Bordeaux-Arcachon (41.2U) seront connectées pour ne former qu’une seule et même ligne : la ligne Arcachon-Libourne (41U). Cela s’est fait progressivement avec une première étape en 2021 avec quelques trains par jour et 32 trains par jour en 2022.
Les dessertes Bordeaux-Saint-Mariens-Saint-Yzan (43.1U) et Bordeaux-Langon (43.2U) seront connectées en 2028 pour ne former qu’une seule et même ligne : la ligne Langon-Saint-Mariens-Saint-Yzan (43U). L’objectif est de parvenir à une fréquence des trains toutes les 1/2 heures entre 2028 et 2030.
Modernisation et augmentation des fréquences sur la ligne du Médoc
Sur cette ligne, qui dessert les arrêts entre Bordeaux/Pessac et Pointe de Grave, l’infrastructure est en mauvais état. En effet, la caténaire est en fin de vie, plusieurs ouvrages hydrauliques et ouvrages d’art sont à régénérer et la signalisation est ancienne. Les partenaires ont donc partagé des objectifs d’amélioration de la ligne basés sur un renforcement progressif du nombre de trains, en fonction des travaux de modernisation de la ligne.
Deux étapes se dessinent pour l’amélioration du service sur cette ligne.
Une première étape devrait pouvoir être mise en place rapidement. Elle comprend :
- Une fréquence aux 2h : Le Verdon-Bordeaux (fréquence à l’heure possible en heure de pointe dans le sens de la pointe) ;
- Une fréquence à l’heure : Lesparre-Bordeaux ;
- Une fréquence aux 30min : Macau-Bordeaux/Pessac (en alternance).
Une seconde étape devrait voir le jour à l’horizon 2030 avec :
- Une fréquence aux 2h : Le Verdon-Bordeaux (fréquence à l’heure possible en heure de pointe dans le sens de la pointe) ;
- Une fréquence aux 30min en heure de pointe : Lesparre-Bordeaux/Pessac (en alternance) ;
- Une fréquence aux 30min : Macau-Bordeaux/Pessac (en alternance) et augmentation des amplitudes le soir, au départ de Bordeaux/Pessac.
La mise en place d’un tel service, plus fiable et plus fréquent, dépend des études et de la réalisation d’un plan de modernisation et de régénération de la ligne qui comprend la régénération de la voie et des ouvrages, la régénération de la caténaire (avec la volonté de déployer des trains à batteries) et la modernisation de l’infrastructure pour en augmenter la capacité (signalisation, ajout de points de croisement…).
